De « l’Asile des pauvres » au « Foyer Saint-Joseph » 1883 à ce jour


1883 : Des pionniers et… l’immanquable recherche de fonds


La Municipalité de Sierre prend l’initiative de mettre sur pied un Comité composé de : Victor de Chastonay, président de la Municipalité, du révérend Curé Schnyder, de Mlle Justine de Courten, des conseillers Jean Zufferey et Laurent Pellanda et des Dr de Sépibus et de Courten.
Il se réunit en séance constitutive le 11 avril 1883 à la cure de Sierre.
Cette réunion a pour but « la création d’un Asile pour les indigents de la Commune de Sierre et la recherche de fonds nécessaires à cette réalisation, par voie de souscription et d’organisation de loteries ».
La population est sensibilisée par un prospectus lithographié.
Les dons récoltés sont déposés auprès de la Municipalité, à titre de prêt productif d’intérêts, vu qu’il importait de la placer en lieu sûr et d’obtenir un intérêt de 5% l’an.
Toutefois, la collecte de dons en nature (produits agricoles, vins, grains, etc.) prévue pour l’automne 1883, dut être annulée, vu les mauvais résultats de la récolte.
La séance suivante n’eut lieu que le 4 mars 1885 où, à nouveau, l’organisation d’une tombola fut décidée pour « accroître les ressources de l’association ». Les Dr de Courten et de Sépibus furent chargés d’entreprendre des démarches nécessaires « pour la location d’un local pouvant servir à loger les malheureux à charge de l’Asile ».
Mlle Justine de Courten fut nommée caissière du Comité, poste qu’elle occupera jusqu’en 1910.

1890 : Mise en place des structures


En séance du 1er décembre 1890, il est décidé d’établir un projet de statuts pour le futur Asile et de le soumettre au Conseil municipal et au Conseil bourgeoisial.
A cette date, la fortune s’élève à Fr. 13’781.-.
Le 26 janvier 1896, le Comité approuve le projet de statuts et décide de les soumettre à l’homologation du Conseil d’Etat.
Le 18 mars 1896, le Conseil d’Etat put homologuer les statuts de « l’Asile des pauvres de Sierre ».
Le Comité prit acte avec reconnaissance de la donation, faite par Mlle Marie de Courten, d’un pré sis à Condémines, d’une surface de 380 toises (1444 m2) « qui sera vendu légalement dès qu’un terrain à bâtir convenable sera trouvé en échange ».
Selon les statuts, peuvent être reçus à l’Asile :
a) tout pauvre nécessiteux, non malade, habitant Sierre
b) tout pauvre, malade, habitant Sierre ou, de passage
c) toute autre personne payant la finance d’entrée fixée par le Comité, au minimum à Fr. 0,80 et au maximum à Fr. 3.-, par jour et par personne.
La seule responsable des déficits éventuels sera la Municipalité. Quant à la Bourgeoisie, elle s’engage à fournir chaque année « cinq toises, soit vingt stères de bois de sapin, conduits à domicile ».
Il est également prévu de confier l’administration de la Maison à des Sœurs de Charité, soit à des religieuses catholiques romaines, nommées par le Comité.
1899 : Le bâtiment voit le jour
En 1897, l’emplacement est trouvé : c’est un pré situé à Mammatt, appartenant au rectorat de Courten (lieu actuel du Foyer).
A cette date, la fortune de l’Association se monte à Fr. 20’000-.
Les plans du futur immeuble sont confiés à l’architecte Joseph de Kalbermatten, à Sion, l’entrepreneur sera François Valentini. Le coût de l’immeuble sera équivalent à celui de la fortune…
Le 1er novembre 1900, l’Asile peut être mis en exploitation, sous la gestion de révérendes Sœurs de d’Ingenbohl, avec lesquelles une convention a été conclue en date du 26 novembre 1900.
Depuis l’année 1901, « l’Asile des pauvres » portera le nom de « Asile de Saint-Joseph ».

En 1904, la chapelle est achevée et le bâtiment se voit pourvu d’eau courante


Les prix de la pension s’échelonnent de Fr. 0,50 à Fr. 1,50 par jour.
La modernisation suit son cours : en 1907, l’électricité et le téléphone sont mis en place !
L’Asile devenant insuffisant, son agrandissement est envisagé.

1912 : L’Asile se double d’un hôpital


Cependant, en 1912, le Dr Gustave Turini commence son activité de chirurgien à l’Asile de Saint-Joseph, qui devient ainsi le premier établissement médical du district : il tend à absorber pratiquement toute l’activité de l’Asile. Le Comité du Foyer est mis en sommeil avec une seule réunion en 1917, puis en 1921 pour examiner le sort de l’Asile, soit abandon soit maintien de sa destination primitive, car nous sommes à un tournant… Un hôpital régional va s’ouvrir à Sierre. La situation est précaire, car tous les malades sont désormais partis…
Le 19 décembre 1922 sous la présidence de Monsieur Maurice Bonvin, les Conseils municipal et bourgeoisial décident de continuer l’exploitation à titre d’essai durant 2 ans et de procéder à la révision générale des statuts qui seront adoptés par les Conseils respectifs le 10 juin 1923 et homologués par le Conseil d’Etat le 2 septembre 1924.
Désormais, le Comité sera composé du révérend curé de la Paroisse, des présidents de la Municipalité et de la Bourgeoisie, de trois délégués nommés par la Municipalité et d’un délégué nommé par la Bourgeoisie. Le déficit sera pris en charge à raison de 30% par la Bourgeoisie et le solde par la Municipalité.
Ces statuts et cette manière de faire sont toujours en vigueur.
L’exercice 1925, avec quinze pensionnaires, connaît un léger bénéfice.
En 1931, l’on reparle d’un éventuel agrandissement. L’on se porte acquéreur de diverses parcelles, tout autour du bâtiment, cependant que ce dernier reçoit quelques améliorations.

1933 : Premier agrandissement de l’établissement


C’est l’architecte Max Zwissig qui est chargé de surélever l’immeuble d’un étage. La situation financière s’améliore et l’on modernise la Maison par l’installation de frigos, d’extincteurs, l’acquisition d’un fourneau potager et par la construction de diverses annexes.
En 1941, sur proposition du révérend curé Pont, le Comité décide de créer un poste d’aumônier permanent à l’Asile. En 1942, Monsieur Oscar Waser, président du Comité depuis 1924, décède ; c’est Monsieur René Zwissig qui lui succède à la tête du Comité.
La guerre continue à entraîner son lot de restrictions, mais jusqu’en 1945, un bénéfice régulier peut être envisagé. C’est 1946 qui sera une année noire : du mois de janvier au mois de mai, la bâtisse est malmenée par de fréquents tremblements de terre. Les réparations coûteront près de Fr. 21’000.-. Les années se suivent sans événement particulier… En 1953, les cuisines seront entièrement refaites. En 1955, le pris de la pension, pour les assistés de la Commune de Sierre est porté de Fr. 2. – à Fr. 2.50 par jour. La révérende Sœur supérieure parvient, en 1957, grâce aux dons récoltés, à couvrir entièrement la réfection complète et l’agrandissement de la chapelle. En 1959, le téléphone est installé dans chaque étage et l’on procède à l’achat de machines à laver le linge pour un montant de Fr. 20’000. -. La même année, il est proposé d’envisager l’agrandissement de l’Asile pour le transformer en Maison de retraite pour personnes âgées. Pour la première fois dans l’histoire de la Maison les recettes vont dépasser Fr. 100’000. -. Deux ans plus tard, l’on peut relever que le prix de la pension ne dépasse par Fr. 4,50 par jour pour les assistés, ressortissants des autres communes.

1968 : Construction du nouveau bâtiment


Dés 1962, il est question de réaliser un nouveau bâtiment et, dans ce but, diverses parcelles de terrain sont acquises. Un avant-projet de construction d’une Maison de retraite est soumis au Comité en 1964, cependant que, l’année suivante, un ascenseur est mis en place dans l’Asile pour un montant de Fr. 50’000.- .
En 1965, les plans de la nouvelle construction sont élaborés par l’architecte Gérard Zwissig. Des échanges et des achats de terrains permettent de voir plus grand et les plans définitifs pourront être approuvés en 1967. La même année, Monsieur Basile Martin, secrétaire-caissier depuis 1926, présente sa démission : Monsieur Pierre-André Hitter le remplace.
Au mois de décembre 1969, le nouveau bâtiment entre en fonction et, désormais, « l’Asile » devient « Foyer Saint-Joseph » et comporte quatre-vingts lits. Le président René Zwissig, en fonction depuis 1942, devait hélas décéder au printemps 1971. La chapelle ainsi que la salle polyvalente verront leur achèvement cinq ans plus tard. C’est depuis 1979 que le Foyer est reconnu par l’Etat comme établissement sanitaire et peut ainsi toucher un subside cantonal. En même temps, se constitue l’Association valaisanne des Foyers pour personnes âgées (AVAFOPA). Le Foyer Saint-Joseph en sera l’un des membres fondateurs. Le développement du nouveau Foyer, le manque permanent de places disponibles, la vétusté de l’immeuble, qui fêtera bientôt son quatre-vingtième anniversaire, incitent le Comité à envisager la réalisation de la troisième et dernière étape…

1978


Cette année, Sœur Claire, Sœur Judith et Sœur Louise-Henri quittent l’hôpital. Ces départs ont été précédés par celui de Sœur Albine-Marie en 1972 et de Sœur Thérésita et Sœur Geneviève en 1975.
Ce retour est le sens inverse de 1922.
Il est à relever que des jeunes filles «au pair», volontaires, travaillent au Foyer jusqu’en 1978.

1984 : Démolition de la première bâtisse et édification d’une nouvelle


Le Comité prend la décision, le 18 mai 1981, de démolir l’ancien bâtiment et d’en construire un nouveau qui sera relié à la construction de 1969.
Les architectes Raymond Beaud et Paul-Alain Métrailler reçoivent le mandat de soumettre un projet. Toutes les démarches sont entreprises, à différents niveaux, afin d’obtenir les subventions indispensables. Tant au niveau cantonal qu’au niveau fédéral, tous les obstacles sont levés… A la fin juin 1983, alors que chacun voit la situation avec optimisme, l’on doit déplorer le brutal décès de Monsieur René Essellier. Ce dernier est vice-président du Comité du Foyer et président de la Bourgeoisie. La vie suit toutefois son cours et le début des travaux ont lieu en février 1984 : ces derniers dureront deux ans. Il faut relever le don important accordé parla Commune de Sierre : Fr. 1’000’000. -. La Bourgeoisie quant à elle, contribue à l’équipement du nouveau système informatique, ayant nécessité la construction d’un nouveau bureau, en 1990.
La liste serait bien longue que celle de tous les bienfaiteurs et de tous les donateurs ayant permis le développement de notre institution, tout au long de son existence.
Ils ont droit à toute notre reconnaissance ! Grâce aux efforts de la Commune et de la Bourgeoisie, grâce aux dons et aux legs de nombreuses personnes, l’équilibre financier a toujours pu être maintenu…
Quant à la nouvelle construction, elle fut réalisée pour une somme de Fr. 9’700’000. -, soit pratiquement pour le coût qui avait été budgétisé. Au total, subventions cantonales et fédérales ascendèrent à quelque Fr. 6’000’000. -. Un prêt LIM, sans intérêt de Fr. 1’000’000. – a également été octroyé. Pour le solde, on a eu recours à des emprunts bancaires.
Le chiffre d’affaires, d’environ Fr. 5’000’000 en 1992, continue à évoluer favorablement.
A la fin de la période administrative de 1992, le Comité dut enregistrer la démission de Monsieur Edmond de Preux, membre de 1965 à 1992, ainsi que le départ du président, signataire de ces lignes. Ce dernier a été en fonction depuis 1965 également, et président du Comité depuis 1971.

1996 : Un changement d’importance et … des souhaits


Depuis le 1er janvier 1993, c’est Monsieur André Pont, président de la Bourgeoisie de Sierre, qui assume la fonction de président du Comité du Foyer.
La date la plus significative est sans doute celle que nous vivons présentement. En effet, il y a lieu de relever en lettre d’or la présence ininterrompue des révérendes Sœurs d’Ingenbohl, depuis l’ouverture de l’Asile des Pauvres en 1900.
Leur contribution et leur dévouement à l’exploitation de l’Asile, puis du « Foyer Saint-Joseph » ont énormément, sinon totalement, contribué au développement et à la réussite complète des buts initiaux de notre institution sierroise.
Aussi, regrettons-nous vivement la décision qui vient d’être prise par la Mère supérieure de l’Ordre de renoncer à la direction du Foyer Saint-Joseph. Ces regrets s’atténuent quelque peu, quand on sait qu’une petite communauté de Sœurs maintiendra sa présence et assumera sa mission auprès de nos hôtes.
Que l’Ordre d’Ingenbohl, que les révérendes Sœurs directrices et toutes leurs consœurs, au dévouement sans borne à l’égard de nos aînés, aient droit à notre remerciement les plus vifs ! La gratitude de notre population sierroise et celles des environs leur seront acquises à tout jamais. Certes, des changements importants ont marqué la vie économique et sociale de ce XXe siècle. Il ne nous appartient pas de dire de quoi notre avenir sera tissé… L’on dit communément : « Une page se tourne »… Pour notre Foyer Saint-Joseph, ce n’est qu’une demi-vérité. En effet, l’impulsion, l’idéal et, ce qu’il y a sans doute de plus important « l’exemple » qui nous à été donné depuis 1896, tout cela portera longuement de beaux et bons fruits !
C’est avec plaisir que nous saluons l’arrivée du nouveau directeur : Monsieur Jean-Michel J. Bagnoud. Nous sommes persuadés qu’il fera souffler le vent du large tout en maintenant le cap. A lui-même, à toute l’équipe à présent en place, vont nos vœux de succès et de multiples satisfactions.

1998


Première des clowns relationnels Auguste sous La Tonnelle. Il s’agit d’une démarche créée au cours des années 80 par Christian Moffarts. Le clown relationnel appartient à la famille des arts-thérapies (soins relationnels à médiation artistique). Heureux qui clownmunique avec des personnes âgées, tel est le slogan. Elle ouvre à un art de la relation et à certains effets thérapeutiques, en particulier avec les personnes dont les possibilités de communiquer sont diminuées, altérées. Au lieu d’infantiliser nos aînés, le clown relationnel aide à entrer avec tact et de manière chaleureuse, dans des registres régressifs, dans ce retour de l’enfance. Comme art de « gai-rire », il aide à dédramatiser certaines situations pénibles par le jeu et l’humour. Il favorise les moments de vraie joie, de complicité et de plaisir partagé, moments réparateurs tant pour nos aînés que pour les soignants.
C’est une approche de soins relationnels par la voie du clown. Bien entendu, il ne s’agit pas de faire de spectacle, mais d’entrer en relation avec les résidants, et plus particulièrement ceux atteints de troubles du comportement avec des difficultés de communication.
L’accompagnement des personnes âgées, atteintes de déficits cognitifs et souffrant de troubles du comportement est un questionnement permanent. Entrer en contact avec des personnes désorientées, « dites démentes », s’avère être difficile, qui parfois créent un sentiment d’impuissance. Ceci est une préoccupation au quotidien. L’approche relationnelle est au centre de la réflexion et fait l’objet de recherches.
Cette démarche relationnelle originale, pratiquée par des soignants intègre certains fondements (psycho-corporels, relationnels, ludiques et symboliques) du clown, sa magie ainsi que la joie et le plaisir qu’il génère au service de l’accompagnement des personnes âgées.
C’est une approche innovatrice centrée sur le savoir être relationnel. Considérant qu’à l’époque où nos clients ont fait connaissances avec le clown, le lien avec un souvenir heureux est rapidement établi. C’est un des facteurs qui facilite la relation.

1999


L’ARODEMS organise la fête des aînés romands et tessinois au CERM de Martigny, pour plus de 1’200 personnes. Les résidants de chaque institution ont préparé des objets en céramique pour en faire une magnifique exposition démontrant la créativité de nos aînés. Le Foyer St-Joseph a assuré grâce aux bénévoles et à ses collaborateurs tous les aspects de la restauration. Pour la petite histoire, c’est à cette occasion que les ballons de différentes couleurs ont été introduits afin d’identifier rapidement les différentes tables tant pour les clients que pour le service, système utilisé à la Kermesse depuis.

2000


Le Foyer fête ses 100 ans d’exploitation. A la mémoire du passé, une exposition permanente de photos d’autrefois du district de Sierre a été vernie. Elle a aussi pour but de créer le lien entre les résidants qui ont connu la région autrefois et les collaborateurs. Quelle richesse dans les souvenirs de nos Aînés !

Les T-shirts avec le nouveau logo du Foyer, ont été offerte aux bénévoles, ainsi qu’à des généreux donateurs et autres. Une autre partie de ces T-shirts est utilisée par les collaborateurs du Foyer lors des manifestations réunissant toute la maison. Chaque étage a choisi une couleur de T-shirt, ceci permet de facilement repérer les soignants lors de grandes manifestations, à l’image de l’introduction des ballons en 1999 pour la Kermesse.

Introduction des lave vaisselles dans les étages du nouveau bâtiment, avec doseur pour du savon liquide.

2001


Introduction de la musicothérapie ; l’utilisation des éléments de la musique (rythme, son mélodie, harmonie) et bien entendu la musique elle même, afin d’ouvrir des canaux de communications.
Elle agit dans le domaine du non verbal en vue de s’approcher de la communication verbale, intentionnelle et consciente.
La musicothérapie ne se substitue en aucune manière à une thérapie de type verbal comme une psychothérapie ou une psychanalyse. Au cours des séances de musicothérapie, l’objet d’étude est l’aspect relationnel et non uniquement le contenu de communication. En musicothérapie il y a mise en acte, mise en jeu du sujet, alors que la psychothérapie ou la psychanalyse sont centrées sur la parole.
C’est à partir du concept d’isolement que la musicothérapie trouve son champ d’action. C’est ce qui permettra d’utiliser les techniques de musicothérapie dans des domaines divers.

Précisons qu’il existe deux principaux courants de musicothérapie:
a) On parle de musicothérapie réceptive lorsqu’elle est axée sur l’écoute d’œuvres sonores, et, ou, musicales après lesquelles le sujet verbalise ses ressentis, ses émotions.
b) On parle de musicothérapie active lorsqu’il y a mise en jeu du patient. Elle est applicable en groupe (8 participants maximum) ou en relation duelle. Elle est destinée à des patients éprouvant de grandes difficultés de verbalisation, de communication. Le corps, la voix, les instruments de toutes sortent conventionnels ou pas, sont utilisés afin de mettre en jeu l’individu et ouvrir ses canaux de communication.

Un accent particulier à la formation de l’ensemble du personnel sur le thème de la maladie d’Alzheimer, il souhaitait donner les éléments de base pour permettre tant au personnel soignant qu’au personnel non soignant des outils pour les aider à gérer les situations du quotidien face à des personnes atteintes de démences.

Introduction des modules de dosage pour les machines à laver le linge.

A la Kermesse, baptême de « Pitchounette » avec pour parrain Bernard Salamin. Il s’agit d’une voiture, Renault Kangoo qui est modifiée et permet à l’aide d’une rampe, l’accès en fauteuil roulante.

Assainissement complet de la cuisine : dans un premier temps, il était prévu de simplement remplacer les équipements de cuisine qui avaient plus de 31 ans d’utilisation quotidienne.

Remplacement de l’ascenseur de l’ancien bâtiment.

2002


Achat de machines à café filtre dans toutes les unités de soins afin de pouvoir servir du café chaud pendant toute la journée.
Formation de la part du Professeur Rapin, sur la lutte contre la douleur pour l’ensemble du personnel soignant et adhésion à cette association.
Impression du Flash Info en format A3 par nos propres soins.

2003


Mise à jour du système de détection incendie, incluant un assainissement de toutes les canalisations d’air dans les sous-sols.

2004


Changement du central téléphonique.
Agrandissement des Séjours de l’Ancien Bâtiment :


Installation de la structure métallique :


Structure métallique érigée, travaux de peinture façade Nord et Est.

Ancien séjour, l’espace est utilisé au maximum de sa capacité. D’ailleurs les collaborateurs se posent aujourd’hui la question, comment ont-ils fait autrefois ?

Même prise de vue récente, espace lumineux et spacieux !

Extérieur ancien bâtiment, à gauche avant transformation, à droite après :

2005


Introduction d’adoucisseur d’eau pour les équipements appareils de cuisine.
Modernisation des machines de la buanderie.

Remplacement des chaudières
Passage au système nordique pour les lits des résidants.

La cuisine a bénéficié de l’intervention de deux professeurs de l’école hôtelière de Lausanne, comme formateurs. Les objectifs ont été largement atteints en termes de qualité des repas, de présentation, de rationalisation de l’organisation, et de gestion performante des coûts marchandises cuisine.

Le foyer a adhéré au projet pilote sur les tarifs de l’Assistance pharmaceutique et le financement des médicaments dans les EMS. Ce projet émane d’une collaboration entre l’AVALEMS, la Société Valaisanne de Pharmacie et Santésuisse.

2006


Le comité de la Kermesse a entrepris les démarches pour remplacer le vieux bus « Pégase » (17ans & 85’000km) par un nouveau modèle Mercedes-Benz 315 CDI, avec les options suivantes :

Le nouveau bus a été baptisé « Papillon », par le Père Portier, aumônier du Foyer, pour une « Ballade d’anges heureux ».

L’Office Fédéral des Assurances Sociales résilie la convention concernant la remise de fauteuils roulants en location aux rentiers/rentières de l’AVS.

A titre de prévention de chute, des barrières de sécurité ont été posées entre les niveaux du nouveau bâtiment.

2007


Ouverture du « 4ème Nouveau Bâtiment », composé de 12 chambres à 1 lit, avec la particularité d’avoir une coure intérieure.

Le premier résidant entre le 12 décembre 2007. Le 9 janvier 2008 l’étage est au complet.

Vue intérieure du 4ème Nouveau Bâtiment :

2008


Le bureau d’architecture Patrick & Jean-Claude Renggli, ont très bien mené l’aménagement du jardin en excellente collaboration avec les entreprises Terretaz Pierre & Melly Constructions. Nous les remercions chaleureusement. Chaque partenaire a très bien tenu compte de nos demandes pour que cet espace puisse convenir aux clients désorientés.

2009


Mise en place d’une liste d’attente commune avec l’Association Beaulieu, la Maison de retraite du Carillon et le Home Christ Roi.
Le client remplit 1 fois la demande d’admission et la dépose dans l’institution de son choix préféré. Pour autant que le client ait émis une au plusieurs autres alternatives, l’établissement qui la reçu se charge de le transmettre aux autres établissements.

Afin que les clients puissent de temps à autre profiter de la belle ville de Sierre, sans que les proches soient retenus par les difficultés des « montées », 1 fauteuil roulant électrique est mis à disposition.

2010


Un cours intra muros a été donné par Mme Claudine Fournier, sur la bientraitance et la maltraitance à l’ensemble du personnel côtoyant les résidants.
Afin d’assurer une bonne manutention avec une posture adéquate et de protéger la santé des collaborateurs, un jour par semaine y est consacré.
Cours intra muros sur le thème des diagnostics infirmiers.
Formalisation du groupe de bénévoles d’accompagnement de fin de vie, accompagné de formations.

2011


Passage de 4 niveaux de soins à 12 niveaux de soins par l’évaluation BESA.
Achat du tunnel de lavage à l’office, osmoseur compris.
Réfection du plafond de la cafétéria.
Le Foyer adhère à Fourchette verte, qui est un Label de restauration de qualité, cherchant à concilier plaisir et bien être, dans le cadre de la promotion de la santé et la prévention de certaines maladies (divers cancers, pathologies cardio-vasculaires, obésité…).
Cours intra muros sur le thème de la « Psychogériatrie »
Introduction des Ordinateurs dans les unités de soins (10x)

La Kermesse a contribué à la réalisation de la salle de bien-être (fitness), laquelle rencontre un succès.

2013


Assainissement de l’Ancien Bâtiment de 1969.
Assainissement de la Chapelle.
Introduction du Chariot sensoriel.

Le chariot sensoriel a été pensé pour favoriser des rencontres personnalisées auprès des résidants. De petite taille, facile à manipuler on y trouve un appareil vidéo, un diffuseur d’odeurs, deux lumières réglables en couleur, un appareil de musique et d’autres éléments qui favorisent l’éveil des cinq sens.

Le 1er, 2ème, 3ème, 4ème étage sont réorganisés en 1 service par étage.

2014


Création du local fumeur à côté de la cafétéria.

2015


Nouveau vestiaire pour le personnel à l’Entresol du Nouveau Bâtiment.
Luminaires pour améliorer l’éclairage dans les couloirs de l’AB (4 niveaux) avec détecteur de mouvement
Climatisation dans les bureaux infirmiers.

Abattage du tilleul face à l’entrée principale du Foyer

Les bancs du jardin et de l’entrée (7x) ont été remplacés. Le Triage forestier Sierre Noble- Contrée a construit des bancs ergonomiques sur mesure pour faciliter l’assise. Ils sont adaptés aux personnes âgées ou à mobilité réduite. Nous sommes fiers qu’une entreprise locale ait réalisé ce travail, lequel est très apprécié.

Finition du poulailler.

2016


Finition du poulailler, accueil des nouvelles poules, ainsi que des lapins et vollière.